• Critique : Iris et les hommes

    Caroline Vignal avec Laure Calamy, Vincent Elbaz; Comédie; 1h44; Cinéart

    Un mari formidable, deux filles parfaites, un cabinet dentaire florissant: tout va bien pour Iris. Mais depuis quand n’a-t-elle pas fait l’amour ? Peut-être est-il temps de prendre un amant. S'inscrivant sur une banale appli de rencontre, Iris ouvre la boite de Pandore. Les hommes vont tomber… Comme s’il en pleuvait !

    Après un Antoinette dans les Cévennes (un tout bon film), Caroline Vignal revient avec Iris et les hommes : c'est moyen, très moyen. C'est bien dommage, car il y a un point de départ intéressant à vouloir disséquer les relations de couple actuelles, l'importance de conserver le désir, et traiter l'adultère en comédie via un point de vue féminin. Mais passées de sympathiques prémices, le tout se plante dans les grandes largeurs en n'assumant jamais totalement son concept, et en ayant le cul entre deux chaises (à savoir la comédie ou bien une réflexion plus terre à terre de la notion de consentement).
    En résulte une comédie rarement drôle, amenuisant son tempo comique de manière régulière au gré des rencontres d'Iris (la réalisatrice n'allant jamais clairement dans une représentation du désir qui plus est, préférant ellipse au possible ou proposer une séquence de comédie musicale approximative intervenant comme un cheveu sur la soupe), tout en concluant son métrage de la manière la plus bateau possible (et difficile de croire au couple formé avec Vincent Elbaz de surcroît).

    « Critique: GoldaUCC/UFK : The Quiet Girl de Colm Bairéad »
    Partager via Gmail

    Tags Tags : ,