Critique: Burn Out

Burn Out, long  métrage, réalisation: Yann Gozlan, scénario: Yann Gozlan, Simon Moutairou et Guillaume Lemans, distribution:  François Civil, Olivier Rabourdin, Manon Azem, Samuel Jouy, Narcisse Mame
Action, France, 107', sortie le 03/01/2018, distribué par Distri7

L'histoire: Tête brûlée, accro aux sensations fortes, Tony ne vit que pour une seule chose : devenir pilote professionnel de moto superbike. Jusqu'au jour où il découvre que la mère de son fils est liée à la pègre manouche. Seule issue pour la sortir de cet engrenage : mettre ses talents au service des truands. Pilote de circuit le jour, go-faster la nuit, Tony est plongé dans une spirale infernale qui le mène au bord de la rupture... 

La critique de Michel Decoux-Derycke: Les premières minutes de ce troisième long métrage de Yann Gozlan ("Captifs", "Un homme idéal") donnent franchement envie, le son et l'image sont alors à l'unisson pour nous plonger dans l'univers de la moto. La première séquence est filmée sur un circuit moto, au ras du bitume, à travers le casque embué de sueur de du protagoniste ou depuis le bord de la route, on est pris dedans. Cela ne dure pas, on tombe assez vite dans un film de bandits où le principal protagoniste doit utiliser sa science de la moto pour convoyer de la drogue, pour rembourser la dette que la mère de son enfant a contracté. Dès lors, le faible scénario (clichés, épaisseur des personnages en papier mâché, ... ) est sur une longue ligne droite dont on ne déviera plus.