Critique: Belle

Belle de Amma Assante avec Gugu Mbatha-Raw, Matthew Goode, Tom Felton, Emily Watson, Tom Wilkinson, Miranda Richardson, Penelope Wilton

L'histoire: En Angleterre, au XVIIIe siècle, Dido Elizabeth Belle, une métisse, fille illégitime d’un amiral de la Marine royale, est élevée par son grand-oncle aristocrate, Lord Mansfield, et son épouse. Dido bénéficie de certains privilèges, mais la couleur de sa peau lui interdit de participer aux activités habituelles d’une jeune fille de son rang. Elle s’éprend bientôt d’un jeune avocat qui rêve de changer le monde. Tous deux vont amener Lord Mansfield, le Président de la Haute Cour d’Angleterre, à mettre fin à l’esclavage dans son pays...

La critique de Michel Decoux-Derycke: Le deuxième film d'Amma Assante nous emmène dans l'Angleterre du 18ème siècle. Il s'inspire de l'histoire de Dido Elizabeth Belle, née de l'amour entre un amiral anglais et d'une esclave. Sa mère morte, son père la récupère et la confie à son oncle, Lord Mansfield, plus haut magistrat d'Angleterre. Celui-ci doit rendre un jugement qui va décider ou non de l'interdiction de l'esclavagisme.
S'appuyant sur ces deux histoires et y mêlant des élements fictionnels, Amma Assante nous offre un film captivant de bout en bout. La réalisation et l'interprétation sont impeccables. L'ambiance générale est digne d'un roman de Jane Austen.
Au final, cela nous rappelle que tout pays a une histoire tourmentée, une face sombre et que ce n'est pas faire injure d'en parler.